Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans
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Étude EWALL-INO : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de l’inotuzumab ozogamicine en association avec une chimiothérapie chez des patients âgés ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseurs B exprimant l’antigène CD22 et négatifs pour le chromosome de Philadelphie. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La leucémie aiguë lymphoblastique est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang. Les cellules souches sont des cellules de base qui se transforment en différents types de cellules qui ont des fonctions distinctes. En se développant, les cellules souches du sang deviennent des cellules sanguines immatures. Dans le cas de la leucémie, il y a une surproduction de ces cellules qui se développent anormalement et ne deviennent pas des cellules sanguines matures. Avec le temps, ces cellules anormales prennent la place des cellules sanguines normales, les empêchant ainsi d’accomplir leurs tâches. Il existe de nombreux types différents de leucémies. Elles sont d’abord classées selon le type de cellules souches du sang à partir desquelles elles se développent. Les cellules souches du sang deviennent des cellules souches lymphoïdes ou des cellules souches myéloïdes. L’inotuzumab ozogamicine est un anticorps ciblant une protéine se trouvant à la surface de 90 % des cellules sanguines anormales, agissant sur leur fonction d’adhésion. L’objectif de cette étude est l’évaluer l’efficacité de l’inotuzumab ozogamicine associé à une chimiothérapie chez des patients âgés ayant une leucémie aiguë lymphoblastique. Tous les patients recevront de l’inotuzumab ozogamicine à forte dose le premier jour puis à faible dose 1 semaine et 2 semaines plus tard pendant la première cure, puis le premier et le huitième jour à faible dose pendant la deuxième cure, associé à une chimiothérapie par vincristine, méthotrexate et cyclophosphamide. Le traitement par chimiothérapie sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 1 an maximum.

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Regeneron Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude R2810-ONC-1763 : étude de phase 2 randomisée comparant du cemiplimab à dose élevée et standard par rapport au cemiplimab à dose standard en association avec de l ’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon métastatique non à petites cellules précédemment traité par un traitement de deuxième intention. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules représente 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Fumer est le facteur de risque le plus important du développement du cancer du poumon. Le cemiplimab est un anticorps monoclonal en cours de développement en tant que médicament destiné au traitement du cancer de la peau à cellules squameuses. L'ipilimumab est un anti-CTLA-4, un anticorps qui contribue à renforcer le système immunitaire en renforçant la fonction et la croissance des lymphocytes T. L’objectif de cette étude est de comparer du cemiplimab à dose élevée et standard par rapport au cemiplimab à dose standard associé avec de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon métastatique non à petites cellules traité précédemment par un traitement de deuxième intention. Les patients seront répartis aléatoirement en 3 groupes selon la dose recommandée. Les patients du premier groupe recevront du cemiplimab à dose standard. Les patients du deuxième groupe recevront du cemiplimab associé avec de l’ipilimumab à dose standard. Les patients du troisième groupe recevront du cemiplimab à dose élevée. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 31 mois.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA009-002 : étude de phase 1-2a visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986156 seul ou associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur dans la lutte contre le cancer, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Le BMS-986156 est un anticorps humain anti-GITR qui a montré une activité activatrice des cellules T capable de réduire le rôle immunosuppresseur des lymphocytes T régulateurs intratumoraux. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986156 seul ou associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. L’étude comprendra une phase d’escalade de dose (groupes A et B) et une phase d’expansion (groupes C, D et E). Les centres français ne seront impliqués que dans la phase d’expansion. Les patients seront répartis en 5 groupes (A-E) selon le traitement reçu et le type de tumeur. Les patients du groupe A recevront du BMS-986156 seul, administré en escalade de dose toutes les 2 semaines pendant 24 semaines. La dose de BMS-986156 sera progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Les patients du groupe B recevront du BMS-986156, administré en escalade de dose toutes les 2 semaines, associé au nivolumab, toutes les 2 semaines pendant 24 semaines. Les patients du groupe C recevront du BMS-986156 seul toutes les 2 semaines à la dose validée lors de la phase d’escalade de dose, pendant 24 semaines. Les patients du groupe D recevront du BMS-986156 toutes les 2 semaines associé au nivolumab toutes les 2 semaines, pendant 24 semaines. Les patients du groupe E recevront du BMS-986156 toutes les 4 semaines associé au nivolumab toutes les 4 semaines, pendant 24 semaines. Ensuite si les patients sont en réponse complète, en réponse partielle, s’ils ont une maladie stable ou une progression non confirmée, ils recevront 10 cures supplémentaires au-delà des 24 semaines. Les patients qui progressent dans les 12 mois après la fin du traitement et qui étaient en réponse complète, en réponse partielle ou avec une maladie stable, pourront être traités à nouveau avec du BMS-986156 associé au nivolumab. Les patients auront des visites de suivi à 30, 60 et 100 jours après la fin du traitement. Seuls les patients avec une réponse complète, une réponse partielle ou une maladie stable à la fin du traitement réaliseront une visite sur centre ou auront un contact téléphonique tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions

Étude PHERGain : étude de phase 2, randomisée évaluant une stratégie thérapeutique adaptée à la réponse au 18F-FDG PET/CT associant le trastuzumab et le pertuzumab chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. HER2 est une protéine située à la surface de la cellule cancéreuse qui l’aide à grandir et se développer ; elle est surexprimée dans 25 % des cancers du sein. Un des traitements de référence des cancers du sein avec une surexpression de cette protéine HER2 est la thérapie endocrine, qui consiste à empêcher l’action stimulante des hormones féminines sur les cellules cancéreuses. L’évaluation de la tumeur se fait par imagerie, notamment avec l’utilisation d’un scanner, le 18F-FDG PET/CT. Il permet d’analyser l’évolution de la tumeur et d’évaluer l’efficacité du traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une stratégie thérapeutique adaptée à base de pertuzumab et de trastuzumab chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif après une évaluation par 18F-FDG PET/CT. Une évaluation par 18F-FDG PET/CT (tomographie au 18F-FDG par émission de positons/assistée par ordinateur) sera effectuée avant tout traitement puis les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du trastuzumab et du pertuzumab, du carboplatine et du docétaxel. Ce traitement sera répété jusqu’à 6 cures. Une évaluation par 18F-FDG PET/CT sera effectuée après la 2e cure. Après l’intervention chirurgicale, les patients poursuivront le traitement par trastuzumab, pertuzumab et tamoxifène ou létrozole pendant 3 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront du trastuzumab, du pertuzumab et du tamoxifène ou létrozole selon les mêmes modalités que les patients du 1er groupe. Ce traitement sera répété jusqu’à 2 cures et une évaluation par 18F-FDG PET/CT sera effectuée. - En cas d’efficacité, le traitement sera répété jusqu’à 6 cures. - En cas de réponse complète, les patients poursuivront ce traitement jusqu’à 10 cures. - En cas de réponse non complète, les patients recevront du trastuzumab, du pertuzumab, du carboplatine et du docétaxel jusqu’à 6 cures puis recevront 4 cures de trastuzumab, pertuzumab et tamoxifène ou létrozole. - En cas d’inefficacité, les patients recevront du trastuzumab, pertuzumab, carboplatine et docétaxel jusqu’à 6 cures. Puis les patients poursuivront le traitement par 10 cures de trastuzumab, pertuzumab et tamoxifène ou létrozole. Les patients du 3ème groupe recevront du trastuzumab, du pertuzumab, du carboplatine et du docétaxel selon les mêmes modalités que les patients du 1er groupe. Ce traitement sera répété jusqu’à 6 cures. Les patients poursuivront avec du trastuzumab, du pertuzumab et du tamoxifène ou létrozole. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans
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Merus MAJ Il y a 4 ans

Étude MCLA-158-CL01 : étude de phase 1 évaluant la sécurité et la tolérance du MCLA-158 chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique ou d’autres tumeurs solides de stade avancé. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le MCLA-158 cible spécifiquement deux récepteurs qui ont un rôle crucial dans la croissance et la survie des cellules souches cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du MCLA-158 chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique ou d’autres tumeurs solides de stade avancé. Cette étude se déroulera en 2 étapes. Pendant la première étape, tous les patients recevront du MCLA-158 toutes les 2 semaines. La dose du MCLA-158 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété tous les mois jusqu’à détermination de la dose recommandée pour la phase 2, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la deuxième étape, les patients seront répartis en 3 groupes selon leur pathologie et le statut de RAS de leur cancer colorectal, RAS étant un gène associé à la résistance au traitement. Tous les patients recevront du MCLA-158 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première partie toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les mois jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 35 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 3 mois.

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Pierre Fabre MAJ Il y a 4 ans

Étude NCT03693170 : étude de phase 2 évaluant l'efficacité et la sécurité de l’encorafenib associé à du binimetinib et à du cetuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation BRAF et n'ayant reçu aucun traitement antérieur pour leur maladie métastatique. Le cancer colorectal est le 2e cancer le plus fréquent chez la femme et le 3e chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Au sein des tumeurs, l'activation des gènes BRAF par le facteur de croissance épidermique contribue à la survie cellulaire, à la progression du cycle cellulaire, à l'angiogenèse, à la migration, à l'invasion cellulaire, et au potentiel métastatique des cellules. Le gène BRAF est présent sous une forme mutée dans certains cancers. Le traitement de référence du cancer colorectal métastatique comprend une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. des études antérieures ont démontré les effets de cette triple combinaison comme traitement de 1ere ligne du cancer colorectal. L’encorafénib est un inhibiteur de la protéine kinase RAF qui fait partie de la voie de signalisation des MAP Kinases qui contrôle la prolifération, la différenciation et la mort cellulaire. Il est actif seulement lorsque le gène BRAF est muté. Le binimetinib est un inhibiteur de la protéine kinase MEK1/2 qui fait également partie de la voie de signalisation des MAP Kinases qui contrôle la prolifération, la survie et l'angiogenèse. Il a été approuvé en association avec l’encorafenib pour le traitement de mélanome non résécable ou métastatique avec une mutation de type BRAF V600E. Le cétuximab est un anticorps monoclonal chimérique IgG1 spécifiquement dirigé contre le récepteur du facteur de croissance épidermique. L’objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité et la sécurité de l’encorafenib associé à du binimetinib et à du cetuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation BRAF et n'ayant reçu aucun traitement antérieur pour leur maladie métastatique. Les patients recevront de l’encorafenib 1 fois par jour associé à du binimetinib 2 fois par jour, et à du cetuximab 1 fois par semaine pendant 28 semaine, puis toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 25 mois après le début de l’étude.

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Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude BP39365 : étude de phase 1b randomisée évaluant la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO6874281 en association avec de l’atézolizumab avec ou sans bévacizumab chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales non résécable avancé et/ou métastatique. Le carcinome à cellules rénales est le type le plus fréquent de cancer du rein. Il peut prendre naissance à partir de cellules de différentes parties du rein et avec le temps il peut s’étendre aux tissus et organes voisins à un stade localement avancé. Le traitement du carcinome à cellules rénales de stade avancé ou métastatique comprend des chimiothérapies ciblées et/ou des immunothérapies associées ou non à une chirurgie. Le RO6874281 est constitué d’un anticorps associé à une forme modifiée d’une protéine impliquée dans la régulation de l’activité de cellules immunitaires. Le RO6874281 cible les cellules cancéreuses qui produisent la protéine alpha FAP, une protéine impliquée dans la régulation de la multiplication des cellules. Il agit en se fixant à la surface des cellules cancéreuses et en stimulant une réponse immunitaire dirigée contre ces cellules. L’atézolizumab est un anticorps ciblant PD-1, une protéine qui peut être produite par certaines cellules cancéreuses. Par l’intermédiaire de PD-1, ces cellules cancéreuses sont capables de réduire l’activité des cellules immunitaires. L’atézolizumab agit en inhibant l’activité de PD-1 et en aidant le système immunitaire à lutter contre les cellules cancéreuses. Le bévacizumab est un anticorps dirigé contre le facteur de croissance et de prolifération des cellules des parois vasculaires. Ce traitement permet de réduire la croissance de la tumeur en limitant le développement de vaisseaux sanguins au sein de cette dernière. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO6874281 en association avec de l’atézolizumab seul ou associé à du bévacizumab chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales non résécable avancé et/ou métastatique. L’étude se déroulera en deux parties : Les patients participant à la première partie seront répartis de façon aléatoire dans 2 groupes : Les patients du groupe 1 recevront du RO6874281 une fois par semaine pendant 4 semaines, puis toutes les 2 semaines par la suite, associé à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe 2 recevront du RO6874281 une fois par semaine pendant 4 semaines, puis toutes les 2 semaines par la suite, associé à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines dès le début du traitement et à du bévacizumab toutes les 2 semaines à partir du 15e jour de la première cure. Le traitement est répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Pour la partie 2, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes : Les patients des groupes 1 et 2 recevront un traitement identique à celui de la première partie. Les patients du groupe 3 recevront du RO6874281 toutes les 3 semaines associé à de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe 4 recevront du RO6874281 toutes les 3 semaines associé à de l’atézolizumab et à du bévacizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis tout au long de l’étude pendant une durée maximale de 60 mois et seront revus pour une visite de suivi 28 jours et 120 jours après la dernière dose d’atézolizumab.

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